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Marie-Clémence Ducamp sculpte le rêve
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Rendez-vous sculpture
jeux de mots... presse
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EXTRAIT de l'article de SYLVIA BOYRIE-EXPERT EN ART CONTEMPORAIN
 
(…)Ce qui frappe tout d'abord, chez Marie-Clémence Ducamp, ce sont les contrastes. Voix délicate et silhouette gracile, c'est avec une force, une vigueur inouïe que Marie-Clémence Ducamp capte la lumière et fait ressortir l'énergie et la sérénité qui se dégagent des visages ou des formes de ses sculptures.
 
Lorsque je contemple ses œuvres, je ne puis m'empêcher de songer à Alberto Giacometti, avec une espérance… en plus.
Là aussi, seul l'essentiel a sa place.
Animée par la même passion, Marie-Clémence Ducamp, après des études de droit, un début de carrière prometteur, décide de se consacrer pleinement à sa vocation. Force nous est de reconnaître qu'elle excelle dans cet art fait de maîtrise sur la matière tout d'abord, les lignes, les formes, la couleur par l'alchimie de ses patines… "Ce qui donne du sens à ma vie, ce sont les défis, les nouveaux projets."
C'est avec bonheur, maturité et talent quelle relève ce défi permanent qu'est la création (…).
La lumière fait partie intégrante de sa recherche créatrice et répond à sa quête d'absolue.
 
"Il faut savoir écouter les signes au risque de passer à coté de l'essentiel de sa vie".
 
Mais elle explore aussi d'autres matières, d'autres techniques, et est aujourd'hui animée par le désir de faire partager le fruit de son expérience" "J'aimerais amener les amateurs à faire sortir quelque chose d'eux-mêmes".
Dans l'attente de ce rendez-vous, tous les amateurs d'Art pourront se réjouir d'assister à une exposition unique réunissant deux femmes artistes de génération différente mais animée toutes deux par la même passion, celle du mouvement dans un cadre enchanteur et chargé d'histoire impressionniste.
 
Sylvia BOYRIE
Expert en Art contemporain
Extrait de l'article de Violaine de Saint Vaulry-Magazine Atmosphères.
 

« Une force sereine sculpte le rêve. Ce matin là, elle n’est pas encore redescendue de son nuage. Depuis son exposition à la Mairie du 1 er arrondissment , son portable joue les fanfares et n’arrête plus de sonner, mais pas star pour deux sous, Marie-Clémence Ducamp a encore le bon goût de s’en étonner et la fraîcheur de s’en réjouir .
 
Sans doute parce que les exigences de l’Art, elle les connaît aussi(…).
 
Le cirque, l’enfance, l’univers de Prévert et celui de Tati en guise de source d’inspiration, on dirait que la matière lui pousse toute seule des doigts et que ses personnages vont décoller.
 
Jour de fête , Duo farceur autant de titres évocateurs pour des œuvres presque vivantes. Bon on arrête là, elle va encore rougir. Mais gare à cette fille-là. Attention Talent ! »
 
Violaine de Saint-Vaulry
INTERVIEW DE MARIE GUNTLER-EXPERT D’ART
 
M.G : quel est le fil conducteur de votre démarche créatrice ?
 
M.C.D : Je travaille à partir d’un mot. Ensuite j'imagine l'armature de la sculpture, comme une colonne vertébrale. A travers elle et autour d'elle, la sculpture grandit. L'ajout de matière sur l'armature va aider à traduire la vitalité voire la force.
 
M.G : Par quel cheminement animiste avez vous choisi de vous réapproprier la matière pour donner l'impression du mouvement ?.
 
M.C.D : Après avoir médité sur l'anatomie et réalisé des esquisses au fusain, construit l'armature, la sculpture subit une simplification , une élimination de l'anecdotique au profit d'une concentration sur l'expression et le mouvement. L'ajout de matière sur l'armature va aider à traduire la vitalité, voire la force de la sculpture
 
Progressivement, les volumes sont épurés, affinés. Les reliefs prennent de l'ampleur, la matière devient plus brute. Le travail sur les formes commence. Les pleins, les déliés s'affirment alors peu à peu.
 
M.G : Il semble que vous désirez vous libérer des contraintes terrestres, qu'en est il ?
 
M.C.D : En élançant les lignes de force vers le haut, que ce soit à travers les armatures mais aussi à travers les volumes intérieurs, la sculpture prend son envol dans l'espace. Elle se libère des contraintes terrestres. La solidité de l'assise et la volonté d'ancrage dans le sol, exprimant l'appartenance de l'être humain à la terre nourricière, évoluent.
 
M.G : Pouvez -vous brièvement présenter quelques unes des oeuvres qui vous sont chères ?
 
M .C : Avec Chamade ou jour de fête, les personnages se projettent dans l'espace... Les pieds de certains personnages qui trouvaient leur assise dans leur socle, se désolidarisent peu à peu. Certains sont ancrés dans le sol, symbole des racines terrestres, et d'autres s'en distancent...Les personnages, acteurs, de scènes de vie, S’éloignent du terrestre, pour prendre du recul face au monde qui les entoure. Ils se dégagent petit à petit du sensible et deviennent progressivement spectateur de l' évolution du monde, de ses facéties de ses aventures. Avec les pieds sur terre, la terre semble vouloir bouger, l'assise de la figure est certaine, mais en s'affinant, elle donne l'impression de voler. L'épurement des lignes semble conférer une légèreté, une distance. La sculpture prend son envol (…).
 
M.G : Par la traduction de la vie, la sculpture donne l'impression de se libérer dans l'espace.
Marie Guntzler